Que Donald Trump avance l’idée de reporter la présidentielle en brandissant le spectre de fraudes massives illustre on ne peut plus clairement la détresse électorale dans laquelle il s’enfonce. Et sa volonté de fomenter une crise de gouvernance s’il le juge utile. La pandémie de COVID-19 étant en train d’enterrer sa présidence, M. Trump répète contre toute évidence depuis un certain temps que la généralisation du vote par correspondance ouvre toute grande la porte à des manipulations électorales sous forme de boîtes aux lettres volées, de signatures falsifiées et de faux bulletins de vote. Il en a rajouté une couche jeudi en tweetant que « 2020 sera l’élection la plus INEXACTE et FRAUDULEUSE de l’histoire » et que, donc, la question se posait de savoir s’il ne fallait pas « repousser l’élection jusqu’à ce que les gens puissent voter correctement, de manière sûre et sécurisée ». De manière, c’est-à-dire, à rétablir ses chances de réélection.
M. Trump est complètement piégé par la stratégie politique incendiaire qui, de justesse, l’a fait élire en 2016. Pour avoir voulu se présenter, en réaction aux manifestations antiracistes, comme le président « de la loi et de l’ordre », l’envoi de forces fédérales à Portland a fait long feu. Pour avoir fait preuve d’une incompétence innommable face à la crise sanitaire, il coule à pic dans les sondages face au démocrate Joe Biden. Et puisqu’il coule dans les sondages, il discrédite par avance une élection qu’il a peur de perdre. Voici un président qui, avec force résonances complotistes, se trouve à affirmer de façon grossièrement manichéenne que la démocratie américaine n’est tout simplement plus digne de confiance. Qu’elle soit malade, on en convient puisque M. Trump en est le symptôme ; insinuer comme il le fait auprès de son électorat plus blanc que blanc qu’il est au fond le seul à pouvoir la sauver est proprement fascisant.
Coïncidence stupéfiante : pendant qu’à Washington, Trump avançait ses thèses de fraude infondée, la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, annonçait vendredi, pour cause de pandémie, le report des élections législatives prévues le 6 septembre, alors qu’une douzaine de figures connues de l’opposition avait appris la veille que leur candidature était irrecevable. Donald et le président chinois Xi Jinping : les deux font la paire !
Heureusement que la Constitution américaine établit clairement que le président n’a pas le pouvoir de reporter une élection. Évoquer un report est en ce sens pure démagogie. Comme il est fallacieux d’affirmer que le vote postal invite à la fraude. Dans les États qui le pratiquent, comme dans celui de Washington depuis 2005, les commissions électorales ne voient nulle part des preuves de fraude massive.
Et tant mieux si le propos de M. Trump a été accueilli dans son propre camp par une levée de boucliers, y compris par des moutons de Panurge comme Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine au Sénat. C’est un signe : la crise sanitaire s’aggravant, et au moment où des millions d’Américains ayant perdu leur emploi risquent maintenant de perdre leur maison, on voit des leaders républicains lécher un peu moins les bottes du danger public qu’est ce président.
Évidemment qu’il faut prendre ici les précautions d’usage : il reste encore trois mois d’ici le 3 novembre et le vent, on le sait, peut vite tourner en campagne électorale. Au demeurant, les républicains pourront encore utiliser à leurs fins un système électoral dysfonctionnel capable de leur faire remporter des élections même sans majorité du vote populaire.
Reste que le temps presse pour M. Trump, ce qui l’angoisse manifestement. Les sondages le disent à la traîne dans les trois États clés du Midwest qui lui ont permis de l’emporter en 2016, ainsi qu’en Floride et en Arizona. Son avantage aurait même fondu dans des châteaux forts traditionnels comme l’Indiana, le Kansas et l’Utah… La situation est telle que les machines démocrates du Texas et de la Géorgie prétendent que ces deux États rouge foncé sont maintenant « prenables ».
Les démocrates étaient drôlement convaincus de l’emporter il y a quatre ans. À tel point qu’à l’époque, le sénateur Chuck Schumer s’était laissé aller à dire que les astres étaient si bien alignés pour les démocrates qu’ils allaient s’installer au pouvoir pour longtemps — à la Maison-Blanche comme au Congrès. La victoire du candidat Trump lui avait fait ravaler ses paroles.
Si bien que l’organisation nationale de M. Biden s’interdit pour l’heure de pécher par excès de confiance, concentrant ses énergies politiques et publicitaires dans six États remportés par Trump contre Hillary Clinton en 2016 : Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie, Arizona, Caroline du Nord et Floride. Chat échaudé craint l’eau froide.
Die FOS Karlsfeld verabschiedete heuer nicht nur die zwölften Klassen, sondern erstmals auch Abiturienten
Karlsfeld – Wenn alle „dienstlichen Veranstaltungen“ so ablaufen, dann sollte es nur noch solche geben: Mit festlich gekleideten Menschen, mit vielen Blumen und viel Klatschen und Lachen und Freude. Weil es nach offizieller ministerieller Sprachvorgabe heuer keine „Feiern“ zum Schulabschluss geben darf, „begeht“ man dann halt dieses Ereignis, und zwar „gebührend“, wie Schulleiterin Carola Zankl es formulierte. Und das war es dann auch: ein würdiges und auch emotionales Ereignis nach einem ganz besonderen Schuljahr bei der Fachoberschule Karlsfeld. Insgesamt 150 Absolventen wurden am Mittwoch verabschiedet.
„Was Sie alles geleistet haben, um diesen Abschluss zu bekommen, bei soviel Stress! Es war eine große Herausforderung und die Vorbereitung für das Leben. Wer so das Abi schafft, f��r den wird das Studium ein Leichtes sein“, sagte Zankl. Es habe aber auch viel Vertrauen und Offenheit auf allen Seiten gegeben. Und die Stimme der Lehrer beim Lernen zuhause mag ja auch mal „ein guter Ersatz für das Hörbuch zum Einschlafen gewesen sein“.
Loni Müller, Luis Stögermair und Fritz Möller-Holtkamp von der SMV (Schülermitverantwortung), die jetzt auch die Schule verlassen, betonten anerkennend, dass „ihre“ Schule als Erste in Bayern den Online-Unterricht eingerichtet hatte. Die Zeit ohne gemeinsames Lernen sei schwer gewesen. „Aber wir haben es geschafft.“ Ihr Dank an die Lehrkräfte und an „das Sekretariat“ war umfassend.
In der schön geschmückten Turnhalle bekamen am Vormittag erst die sieben 12. Klassen ihr Zeugnis zur Fachhochschulreife. Insgesamt 131 Namen rief Carola Zankl auf, vom ersten bis zum letzten Namen mit strahlendem Lächeln und ganz persönlicher Zugewandtheit. Stolz oder lässig, je nachdem, stiegen die Absolventen die mit Rosenblättern belegten Stufen zur Bühne hinauf, natürlich einzeln und mit Maske. Dort nahmen sie ihre Urkunde in Empfang. Unterstützt wurde die Schulleiterin von ihrer Stellvertreterin Rosi Gampe, die allen eine bunte Gerbera überreichte, und Schulleitungs-Mitarbeiterin Theresa Winnen.
Modisch war an diesen jungen Damen und Herren alles vertreten, was die Mode für solche Anlässe hergibt: Dirndl und Lederhose, das kleine Schwarze und der dunkelblaue Slim-Fit-Anzug, aber auch das flatternde rote Abendkleid oder Jeans mit Spitzenbluse und feinem Hemd.
Outfit hin oder her: Allen war die Freude anzusehen über ihren Erfolg. Sie war nur etwas getrübt, weil die Familie nicht dabei sein konnte. Und wer dann noch eine „Eins“ vor der Durchschnittsnote hatte, konnte sich besonders freuen (Bericht folgt).
Am Nachmittag dann eine Premiere in der FOS: Ihr erster Abiturjahrgang wurde verabschiedet. Diesmal reichte der Abstands-Platz in der Halle auch für die Familien.
Wer nach der 12. Klasse noch weitermachen wollte, kann das an der FOS Karlsfeld seit dem Schuljahr 2019/2020. Insgesamt 19 Absolventen und Absolventinnen haben das Angebot erfolgreich genutzt. Sie hatten sich, wie Carola Zankl es in einer „Klabautergeschichte“ erzählte, auf eine gewagte Fahrt auf das Schiff „FOS 13“ eingelassen und sind in unbekannte Gewässer vorgedrungen, samt besonders stürmischer Zeiten und Unwägbarkeiten, einschließlich eines fremden Schiffes „Neusässos“. Deren Crew, so erzählte es „Kapitänin“ Zankl, war mit besonders vielen Rotstiften bestückt. Sie spielte damit auf die vielen schriftlichen und mündlichen Prüfungen an, die in diesem Jahr noch extern in Neusäß bei Augsburg stattfinden mussten. Mit Bussen waren die Schüler dorthin gefahren. Nach der Erfüllung der „Bestehensquote“ heuer kann im nächsten Jahr im eigenen Haus geprüft werden.
Klassensprecherin Theresa Kaufmann bedauerte trotz des „Prüfungsmarathons“, dass das Schuljahr nun zu Ende ist. Sie hätten immer „eine starke Schulter“ zum Anlehnen gefunden. Frau Zankl, die auch ihre Klassenleiterin war, zollte sie „großen Respekt“ vor dem, was sie alles in dieser Krise „gemanagt und herumtelefoniert habe und rumgefahren“ sei.
Für den zweiten Bürgermeister Stefan Handl „und die ganze Gemeinde“ ging ein „lang gehegter Traum, in Erfüllung, dass man nun in Karlsfeld jeden Schulabschluss machen kann“. Er wünschte den erfolgreichen jungen Leuten, dass sie ihre Verantwortung für andere in der Gesellschaft übernehmen, bei so mancher aktuell zu beobachtenden Unvernunft einiger.
Beide „Feiern“ wurden mit flotter Disco-Musik untermalt, passend zum Anlass etwa mit dem Ohrwurm von Andreas Bourani „Ein Hoch auf uns“. Und natürlich zum Schluss „We are the Champions“ von Queen.
Das waren sie alle zusammen in der Tat: Die Lehrenden und die Lernenden in einem außergewöhnlichen Schuljahr.
Elfriede Peil
August 01, 2020
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Karlsfeld: Das Schiff „FOS 13“ ist im sicheren Hafen - Merkur.de
바닐라코(BANILA CO)의 메이크업 브랜드 비바이바닐라가 마스크에 적게 묻어나고 선명한 발색을 유지하는 ‘컬러 스플래쉬 워터 틴트’를 출시했다.
‘컬러 스플래쉬 워터 틴트’는 촉촉한 수분감을 통해 건조함과 끈적임은 줄여내 마스크를 쓴 상태에서도 사용하기 좋은 워터틴트다. 비비드하게 발색되는 선명한 컬러가 오랜 시간 촉촉하게 유지되어 여름철 가벼운 텍스처를 선호하는 이들이 사용하기 좋은 제품이다.
끈적이지 않는 뽀송한 사용감도 돋보인다. 수분의 청량감 뒤에 오일로 코팅된 듯한 효과를 선사하는 오일인 워터(Oil in Water) 제형으로 만들어져, 필름 막이 형성되면서 수분을 잡아주고 매끈한 발림이 가능하다. 신제품에는 ‘다마스크 장미꽃 오일’, ‘연꽃 추출물’, ‘세룰라타벚나무꽃추출물, ‘자목련꽃추출물’ 등 각종 꽃에서 추출한 성분인 ‘플로럴 콤플렉스’가 함유되어 있어 입술 보습을 케어 해준다.
색상은 총 6종으로 출시되어 다양하게 활용할 수 있다. 라인업은 ▲웜톤에게 추천하는 코랄 컬러의 ‘코랄 피즈’ ▲얼굴을 화사하게 밝혀주는 ‘오렌지 스퀴즈’ ▲차분한 인디 핑크 MLBB ‘멜로우 핑크’ ▲쿨톤에 어울리는 딥 와인 컬러 ‘크러쉬 플럼’ ▲계절에 관계없이 사용하기 좋은 레드 컬러 ‘블러디’ ▲일상 언제나 사용하기 좋은 ‘레드라이크’ 등이다.
바닐라코 관계자는 “’컬러 스플래쉬 워터 틴트’는 가볍게 발리는 수분 제형으로 건조함은 잡고, 산뜻함은 강조한 촉촉한 워터 틴트 제품”이라며 “마스크를 써도 묻어남이 적고 선명한 발색을 유지하는 이번 신제품을 활용해 여름에도 톡톡 튀는 립 메이크업을 연출하길 바란다”고 말했다.
한편, ‘컬러 스플래쉬 워터 틴트’ 신제품 6종은 바닐라코 오프라인 매장과 온라인 공식몰에서 구입할 수 있다.
Dieses Schiff war viel Arbeit! Mehr als 19 Jahre haben Leute zum Beispiel gehämmert und gesägt. Das große Holzschiff ist aber auch ungewöhnlich. Es ist ein Nachbau eins Schiffs aus dem Mittelalter.
Es sieht also so aus wie Segelschiffe, die vor mehr als 500 Jahren vor allem Waren transportierten. Diese Art wird auch Kogge genannt.
Nun ist die Kogge fertig. Und am Freitag wurde sie im Hafen von Ueckermünde vorgestellt. „Ucra“ soll sie heißen. Ab sofort kann das Schiff Schulklassen oder Familien über das Stettiner Haff fahren. Das liegt an der Ostsee und ist so etwas wie eine große Bucht. Na dann: Schiff ahoi!
July 31, 2020 at 06:40PM
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Ein uraltes Schiff nachbauen - Westdeutsche Zeitung
สาวกแอปเปิลเฮ เปิดแล้ววันนี้ Apple Central World ใหญ่ที่สุดในประเทศไทย
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สำหรับ Apple Central World มีความโดดเด่นด้วยดีไซน์แบบกระจกทั้งหมด ทำให้สามารถมองเห็นวิวได้โดยรอบแบบ 360 องศา เมื่อเดินเข้าไปด้านในจะเห็นโครงสร้างที่แอปเปิลภูมิใจนำเสนอนั้นคือ Tree Canopy เหมือนเป็นแกนลำต้นของต้นไม้ขนาดใหญ่ ตัวบันไดวนตรงกลางที่โอบล้อมแกนไม้ดูโดดเด่น ส่วนลิฟต์โดยสารเป็นรูปทรงกระบอกที่หุ้มด้วยสแตนเลสสตีลที่ขัดเงาเหมือนกระจก ผู้เยี่ยมชมสามารถเดินเข้าร้านจากชั้นล่างหรือชั้นบน ซึ่งเชื่อมกับทางไปรถไฟฟ้าและศูนย์การค้าได้